samedi 28 octobre 2017

J'AI LU : LE PENSIONNAT DE MLLE GERALDINE - TOME 4


Le Pensionnat de Mlle Géraldine
Tome 4
Artifices et Arbaletes
Gail Carriger
Editions Orbit / J'Ai Lu
Fantasy Steampunk



C’est une chose d’apprendre à faire la révérence. C’en est une autre que de savoir faire la révérence en lançant un poignard. Bienvenue au pensionnat de Mlle Géraldine. Apprendre l’art de l’espionnage au sein de l’école volante de Mlle Géraldine est devenu fastidieux pour Sophronia, privée de la présence de Savon à ses côtés. Elle préférerait utiliser ses talents pour contrarier les plans des Vinaigriers, mais ses maints avertissements au sujet des lâches intentions de ces derniers sont encore et toujours ignorés et Sophronia ne sait plus à qui se fier. Quelles informations détient le bourru dewan de Sa Majesté ? Dans quel camp se place l’élégant vampire Lord Akeldama ? Une seule chose est certaine : un complot d’envergure se trame, et Sophronia doit se préparer à sauver ses amis, son école et Londres tout entier du désastre à venir - sans jamais se départir de son spectaculaire raffinement, bien évidemment. 
Découvrez le destin de notre jeune héroïne alors qu’elle met enfin en pratique ses années d’entraînement, dans ce quatrième et dernier volume du Pensionnat de Mlle Géraldine.


MON AVIS
(Sans Spoiler)

Snifff... Le dirigeable steampunk, si "so british", de Mademoiselle Géraldine et ses jeunes pensionnaires ne reviendra pas pour un 5e tome... Hélas, Gail Carriger termine là les études et aventures en espionnage de la jeune Sophronia Temminnick. J'ai adoré cette série très originale, très fraîche et addictive. Je me souviens avoir eu le même regret lors de la fin de la série du "Protectorat de l'Ombrelle" de la même autrice. Décidément...

Au début du livre, le lecteur découvre un plan du dirigeable-école, plan qui lui sera fort utile par la suite, cependant, ce plan aurait été le bienvenu dès le tome 1 de la série.

Après un début de roman pas très dynamique, il faut bien l'avouer, (pourtant tellement plaisant avec ce Noël londonien !) mais rempli de délicieuses mondanités et de fanfreluches, Sophronia prend les choses en main, et l'action revient en force. Ou plutôt devrai-je préciser : les Vinaigriers reprennent du service pour poursuivre leur sinistre but, et Sophronia riposte, elle le fait avec le panache qu'on lui connaissait déjà. 
Au second plan, tissée sur l'intrigue, se poursuit la romance entre Sophronia et Savon, nos deux amoureux sauront se montrer opiniâtres pour imposer leur choix de vie, en toute discrétion, en raison des "convenances" de la société de cette époque. 
Les événements et la mise en place des personnage préparent à la saga du Protectorat de l'Ombrelle (écrit avant cette série) où l'on retrouve quelques personnages dont l'incomparable dandy vampire, j'ai nommé l'élégant Lord Akeldama, mais encore Vieve Lefoux, ou Lord Maccon dont on susurre l'arrivée au BUR, et quelques autres.  
Action trépidante et palpitante, révélations, humour, sans oublier un retournement d'alliance tout à fait bienvenu, la fin des aventures de notre jeune "James Bond Girl" victorienne était magnifique et efficace. L'épilogue laisse le lecteur sous le charme... Je vais vraiment regretter ce dirigeable...

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