samedi 18 février 2017

J'AI LU : LOUIS LE GALOUP TOME 5



Louis le Galoup
Tome 5 : Le Coeur de Tolosa
Jean-Luc Marcastel
Illustrations de Jean-Mathias Xavier
Editions du Matagot - Nouvel Angle
J'ai Lu
Fantasy


L'ombre recouvre Tolosa... Derrière les murs de la ville rousse, le noir Vicomte, s'apprête à épouser Darne Stéphanie pour s'approprier ses pouvoirs, et noyer Occitània dans ses ténèbres... À jamais. Entre lui et ses sinistres desseins ne se dresse plus qu'une ombre hirsute et sauvage, lancée à la rescousse d'une petite sorcière rouquine. Mais sous les cendres de la résignation, les braises de la liberté couvent encore... Il est l'heure, une fois de plus, de se rassembler au creux enfumé de l'âtre, pour une dernière veillée. Ce soir, je vous révélerai le secret redoutable du coeur de Tolosa... et le choix de Louis, entre ombre et lumière, pelage blanc ou pelage noir.


Une apothéose que ce tome 5 d'une forte intensité. A Tolosa, (Toulouse, dont la description par l'auteur de l'approche de la ville par nos héros est sublime), Louis vient délivrer sa mère et Margot, sa louve, mais aussi tout le peuple d'Occitania. Les héros ont gagné en puissance et en maturité, et la bataille finale laisse le lecteur sous l'émotion. Nos héros ont affaire à la noirceur de l'âme humaine, eux ne sont pas parfaits non plus, mais leur union, leur amitié ou leur amour créeront la force qui anéantira la force obscure. Une belle leçon de vie, d'humanité, ce roman est joli, presque bouleversant. Références historiques, héraldiques, géographiques, tout est extrêmement bien précisé, encastré, "tricoté" avec art et poésie dans ce roman.
Toujours le même émerveillement à lire, à suivre, à se délecter de la plume subtile et alerte de Jean-Luc Marcastel, et à savourer du regard les illustrations de Jean-Mathias Xavier dont les dessins personnifient à la perfection les héros de la saga. Je remercie l'auteur pour m'avoir fait vivre quelques-unes de mes plus belles heures de lecture, un de mes plus beaux moment littéraires avec une saga de cette intensité là.




"Le garçon de Mandailles, le Louis paisible tout empêtré dans sa carcasse trop vite poussée, qui ne s'énervait qu'une fois l'an, et encore, bonne pâte comme pas deux, avait disparu avec ses rondeurs d'enfance. Plus ferme ici, plus creux là, une nouvelle flamme au fond de l'oeil que l'on imaginait sans mal prompte à se répandre, à l'embraser comme bois sec, il en imposait. Il y avait dorénavant chez lui une certaine noblesse, pas celle, affectée, des palais et des cours, mais celle plus brute, plus ancienne, plus sauvage, de la forêt, du prédateur."

2 commentaires:

  1. Tu as vraiment dévoré cette série de romans!
    Bises Nathanaëlle

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    1. la série est excellente et l'écriture bien travaillée, ce fut un bonheur à lire. Je les ai lus il y a un petit moment déjà, au fur et à mesure de leur sortie, mais je ne les avais pas chroniqués, donc c'est désormais chose faite. Cette saga mérite que l'on en dise du bien. Bon dimanche Zoé, Bisous

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